L'école d'été des francophones sans frontières

Une expérience globale de réflexion et d'action collectives

Édition 2020 à Belle-Île-en-mer

Reportage

 

 

Francophonie sans frontières est une promotrice engagée des échanges internationaux et interculturels. Notre association a souhaité, lors de la première édition de son école d'été, inviter les participants sur place et en ligne à réfléchir à un monde où les échanges interculturels seraient abordés avec davantage d’éthique de réciprocité.

 

Programme


Mercredi 2 septembre
- 10h52 – 15h10 : trajet en train et en autocar de Paris à Quiberon
- 15h45 ou 17h30 : trajet en bateau de Quiberon à Belle-Île
- 17h45 ou 19h15 : arrivée au VVF Village Vacances
- 19h30 - 21h00 (15h30 – 17h, heure du Québec) : atelier 1 sur l’éthique avec René Villemure animé par Sophie Hamel Dufour.
- 21h : dîner


Jeudi 3 septembre
- 9h : petit-déjeuner
- 10h30 - 12h : atelier 2 « Construire la Francophonie de l’avenir » animé par Fabien Marianne
- 12h30 : déjeuner
- 13h30 : départ à vélo ou en voiture pour une visite de sites patrimoniaux
- 17h30 : retour au VVF, changement de tenue
- 18h15 : départ pour Sauzon
- 19h30 : dîner-conférence sur l’Acadie, histoire, fidélité et échanges / Maryvonne Le Gac conférencière, en la présence du Maire (restaurant de l’Hôtel Cardinal à Sauzon) avec la projection de deux documentaires de Phil Comeau


Vendredi 4 septembre
- 8h30 : petit-déjeuner
- 9h30 : visite de la citadelle de Palais / Maryvonne Le Gac guide-conférencière
- 12h15 : déjeuner à la citadelle
- 14h30 - 16h30 : atelier 3 « Mobilité et réciprocité dans l’espace francophone » animé par Patricia Tshizanga
- 19h30 : dîner-causerie avec le grand jardinier-voyageur Michel Damblant, en la présence de Annaïck Huchet, maire de Bangor et présidente de la communauté de communes de Belle-Ile (restaurant Le Corto Maltese à Le Palais)


Samedi 5 septembre
- 9h : petit-déjeuner
- 10h - 11h30 : synthèse des ateliers et enregistrement de capsules vidéo
- 12h : départ pour Le Palais
- 12h40 : embarquement dans le traversier pour Quiberon
- 15h12 - 19h09 : trajet retour Quiberon – Paris


Nos partenaires

Repères

Les réfugiés acadiens en France

D'origine française et de religion catholique, les Acadiens vivaient depuis le 17ème siècle sur le territoire de l'actuelle Nouvelle-Écosse. Leur économie était prospère, fondée sur la culture des terres endiguées et fertiles des marais du fond de l'actuelle baie de Fundy (voir peinture de Claude Picard ci-contre).

 

En 1755 et 1756, malgré une neutralité affichée lors du conflit colonial entre Français et Anglais, ils furent déportés massivement par les autorités anglaises vers les colonies anglo-américaines. De nombreux Acadiens avaient pourtant réussi à s'enfuir dans les bois et à survivre clandestinement sur le territoire de l'actuel Nouveau-Brunswick. Une partie d’entre eux s'étaient réfugiés à Québec et dans les deux îles encore sous souveraineté française, l’île Royale (actuelle île du Cap-Breton, Nouvelle-Écosse) et surtout l’île Saint-Jean (actuelle Île-du-Prince-Édouard)…


Les Acadiens de Belle-Île-en-Mer

Ils arrivaient enfin quelque part. Sur ce petit fragment de France détaché de la Bretagne appelé Belle-Île-en-Mer. Après des années d’errance, ils abordaient une nouvelle vie sur la grève de Palais, porte d’entrée de Belle-Île. Ils pouvaient enfin poser leurs enfants et leurs bagages. Au cours des années qui suivirent le Grand Dérangement de 1755, des milliers d’Acadiens furent dispersés dans les ports anglais et français. Ils furent nombreux aussi à croupir dans les prisons britanniques — Southampton, Bristol, Liverpool — jusqu’à la signature du Traité de Paris, en février 1763. Par ce traité, la France cédait à l’Angleterre, entre autres, toutes ses possessions du Canada, sauf Saint-Pierre-et-Miquelon, et lui rendait Minorque en échange de Belle-Île-en-Mer, que les Anglais occupaient depuis deux ans...


Pour le New York Times, Paris et Belle-Île font partie des lieux à visiter absolument en 2020

La France fait toujours rêver à l'étranger. Selon le classement du prestigieux quotidien américain The New York Times, publié chaque année en janvier et très suivi par les amateurs de voyages, Belle-Île-en-Mer et Paris figurent parmi les 52 lieux à découvrir d'urgence en 2020. Belle-Île-en-Mer, deuxième destination française à figurer au classement, arrive quant à elle à la 45ème position. Selon les journalistes du New York Times, l'île bretonne a su se distinguer en étant l'une "des destinations les plus vertes et les plus vierges de France". Refuge de Claude Monet et de Sarah Bernhardt à la fin du XIXe siècle, l'île possède les plus belles plages de la côte ouest, dont on retrouve les contours sur de nombreuses toiles de maîtres. Le quotidien relève également que Belle-Île a fait des efforts pour se rendre plus accessible aux touristes.